Irridescence barthélemy
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$7,800.00
Épuisé
Signé
Unique, 1 sur 1
Or 24 carats sur acrylique gravé
Cadre en bois d'érable ambrosia
4,4 kg 74 x 62 x 7,5 cm
9,6 lb 29 x 24,5 x 3 pouces
Cette œuvre s’inspire de la beauté naturelle et de l’esprit de Saint-Barthélemy, une île des Caraïbes où les eaux turquoise rencontrent une luminosité spectaculaire de l'aube à la tombé. Souvent évoquée comme « l’île des milliardaires », la pièce explore l’illusion du paradis, cette intersection entre permanence et impermanence.
L’île, gravée d'or, évoque le désir humain de préserver la beauté, de figer l’éclat d’un moment parfait dans le temps. Pourtant, la mer irisée qui l’entoure résiste à l’immobilité, se mouvant comme la mémoire et la lumière.
Dans cette tension entre solidité et fluidité se glisse une question silencieuse : le paradis est-il quelque chose que l’on peut posséder, ou des mémoires qui s'effritent? Le paradis est-il un lieu que l’on peut toucher, ou la trace d’un sentiment qui refuse de demeurer…
Rares sont les endroits sur terre qui évoquent le paradis, et pourtant Saint-Barthélemy incarne cette illusion avec une grâce naturelle. C'est un paysage où nature et luxe s'entremêlent si intimement qu'on ne sait plus où l'île s'arrête et où commence le rêve. Dans Irridescence Barthelémy, ce sentiment de perfection inaccessible est à la fois célébré et questionné.
On m'a toujours dit que le paradis était quelque chose d'acquis après la mort, une récompense lointaine, une promesse en échange de la foi, du repentir, du pardon, de l'amour et de la vertu. Mais debout sur cette île, entourée d'or et de lumière, je me suis demandé : comment avons-nous déjoué le code ? Comment avons-nous créé des paradis sur terre? Saint-Barthélemy est peut-être la preuve que le paradis n'était pas destiné à être trouvé ailleurs, mais en nous-mêmes.
Le drame n'est peut-être pas que le paradis semble inaccessible, mais que nous l'avons confondu avec la possession. Si la béatitude de Saint-Barthélemy peut s’acheter, alors peut-être que ce que nous recherchons en réalité n’est pas le paradis, mais la preuve que nous l’avons touché, ne serait-ce que par illusion.